31 mai au 5 juin à #kinshasa🇨🇩 Le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) est une initiative internationale visant à protéger et à gérer durablement les forêts du bassin du Congo, qui représentent l'un des écosystèmes les plus importants et les plus menacés au monde. Surnommées les "poumons de l'Afrique", ces forêts jouent un rôle crucial dans la régulation du climat global en absorbant une quantité significative de carbone. Le partenariat rassemble des gouvernements, des organisations internationales, des ONG et des représentants des communautés locales pour coordonner les efforts de conservation et promouvoir le développement durable dans la région. J'ai eu l'honneur d'être invitée par le Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères à participer au premier Forum Jeunesse du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo, qui s'est tenu du 31 mai au 1er juin à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Lors de ce forum, j'ai participé en tant que panéliste à l'atelier intitulé « Power Up Advocacy: Mastering the Codes of International Campaigning and Negotiation ». J'y ai partagé mon expérience aux côtés de l'Association Les Femmes de la Diaspora Tchadienne, en encourageant les jeunes à s'impliquer collectivement pour préserver les forêts du bassin du Congo. J'ai également présenté les travaux de notre groupe sur la planification et l'utilisation durable des terres, en mettant en avant l'exemple des communautés autochtones, notamment les Toubous (GÂ). Participation à la 20ème réunion des parties du PFBC Du 3 au 5 juin, lors de la 20ème réunion des parties du PFBC sous la co-facilitation France-Gabon à Kinshasa, j'ai été invitée en tant qu'experte des questions jeunesse et autochtones de haut niveau politique. Nous avons discuté du thème "De Kinshasa à Belém : comment renforcer la visibilité des forêts du Bassin du Congo ?" avec des personnalités telles que Christophe Guilhou, Son Excellence Monsieur Prosper Dodiko, Hans Brattskar, Elise Rebut, Jean Jacques Zam et Cécile Ndjebet. J'ai adressé un message fort aux dirigeants d'Afrique centrale et aux partenaires des pays du Nord, soulignant l'importance de : • Mettre en place des sources de financement destinées aux jeunes. • Développer et partager le savoir scientifique en finançant les jeunes chercheurs pour qu'ils puissent entreprendre des doctorats. • Initier des volontariats nationaux pour sensibiliser les jeunes urbains aux réalités des zones rurales. • Créer des comités de suivi dans chaque pays, incluant au minimum cinq jeunes dans les négociations des COP. Les actions essentielles que j'ai proposées incluent : • La création de fonds destinés aux organisations de jeunesse. • La mise en place d'un comité de suivi composé de jeunes, de femmes, d'autochtones, de scientifiques, de chercheurs et du secteur privé. • Placer les forêts du bassin du Congo au cœur des agendas internationaux. • Prendre en considération les savoirs autochtones et des communautés locales. • Investir dans des outils de communication pour faire des forêts du bassin du Congo une priorité internationale. Ces initiatives visent à garantir la participation active des jeunes et des communautés locales dans la conservation et la gestion durable des forêts du bassin du Congo.